« Parce que je le vaux bien », ces six mots sont liés à l'époque de sa création, et pourtant ce slogan s'est révélé intemporel et est devenu ce que prône la marque L'Oréal.
Écrite en 1973 au moment où une révolution sociale et un nouvel esprit de féminisme étaient en plein essor, il semble évident que la phrase n'aurait pu être écrite que par une femme. Ilon Specht était une rédactrice publicitaire chez McCann Erickson en 1973. Elle était dépeinte comme étant originale, non conventionnelle, créative et indépendante. Heureusement, elle travailla pour le compte de L'Oréal ! Specht avait juste 23 ans lorsqu'elle innova avec une annonce publicitaire faite uniquement d'un point de vue féminin. La publicité finissait avec la phrase fétiche « Parce que je le vaux bien » !
Quasiment à la minute même ou la publicité fut diffusée, il était évident que la dernière ligne (ces six mots) avait touché une corde sensible. Pour la première fois, le message véhiculait le point de vue de la femme. Il s'agissait de sa confiance en soi, de ses choix et de son style.
Au fil du temps, « Parce que je le vaux bien » est devenue une partie intégrante de notre tissu social. À tel point que cette phrase fut l'objet d'un article rédigé par Malcolm Gladwell dans le magazine The New Yorker en 1999, avec comme titre « True Colors ». Dans l'article, Gladwell a reconnu que: "... « Parce que je le vaux bien » est entré dans le langage... et a pris un sens bien au-delà de l'intention initiale ».
« Parce que je le vaux bien » était d'actualité en 1973 et nous savons aujourd'hui que 80% des femmes reconnaissent et répondent à cette expression positive et à ce sentiment puissant. Ce qui la rend encore plus belle, c'est que « Parce que je le vaux bien » se traduit en action tous les jours par L'Oréal Paris, dans sa philanthropie, dans ses produits et via sa célébration de la femme.